Exclu/Voile : Jérémie Beyou se livre avant la Transat CIC

Jérémie Beyou, vous prenez ce dimanche le départ de la Transat CIC, c’est un passage obligé avant le Vendée Globe en novembre ?
Oui, c’est ça. Il y a des courses et le bateau est prêt, donc forcément j’ai envie de faire ces courses-là. J’ai besoin et envie de faire du solitaire et de retrouver mes marques, me confronter à mes concurrents. Pour préparer le Vendée Globe, ça m’a paru le meilleur scénario. La course est un peu tôt dans la saison, ça a un peu bousculé notre chantier d’hiver mais toute l’équipe Charal a super bien travaillé. Je suis super content et motivé d’y aller.

Pourquoi n’avez-vous jamais participé à cette course qui se déroule tous les quatre ans depuis 1960 (l’édition 2020 a été annulée en raison de la pandémie et celle de 2012 annulée pour laisser la place à un tour d’Europe) ?
Il y a huit ans, le bateau n’était pas prêt. A l’époque, on avait un bateau à dérives sur lequel on avait mis des foils. Mais on n’était pas vraiment pas prêts et on n’avait pas pu être au départ. J’avais fait le parcours, mais en équipage, après la flotte Imoca, et j’avais regardé de loin la victoire d’Armel (Le Cléac’h). Ca m’avait un peu démangé. Avant 2016, les opportunités ne s’étaient pas présentées pour faire cette course-là. Ca fait longtemps que je n’ai pas été bizuth sur une course (sourire). Je suis heureux de faire cette course, qui a un petit côté mythique quand même.

Quelle est la principale différence avec les autres grandes transats que sont la Route du Rhum et la Jacques-Vabre, par exemple ?
C’est surtout la météo, qui est inhérente au parcours et à la destination. Sur une Route du Rhum ou une Transat Jacques Vabre, on relie la France aux Antilles. On navigue donc, à un moment donné, dans le sud de l’anticyclone des Açores, avec du vent portant et des températures clémentes. Là, comme c’est une destination Nord, New York, on reste au nord de l’anticyclone, dans des phénomènes de dépression, dans de l’eau plus froide. Nos bateaux sont rapides, et les phénomènes météo se déplacent rapidement vers nous et s’enchaînent rapidement. Il peut y avoir des vents forts, des mers compliquées. Cela signifie beaucoup de manœuvres, pas de temps-morts. Ce sont des courses beaucoup plus intenses et violentes que des Routes du Rhum ou des Transats Jacques Vabre.

Beyou : « Tabarly, je n’avais pas osé l’approcher »

Craignez-vous la glace ou le brouillard ?
On a des zones d’exclusion sur le parcours qui devraient nous empêcher de se rapprocher de Terre-Neuve et des endroits où les températures peuvent amener des glaçons. Néanmoins, sur l’arrivée en Amérique du Nord, les différences de température d’eau liées au Gulf Stream (courant océanique chaud, ndlr), les différences entre le continent et la mer, peuvent créer de grosses nappes de brouillard. C’est très fréquent à cette période de l’année du côté de New York, Newport. Il y a aussi le trafic maritime, la pêche, des bancs de sable… C’est une zone très compliquée pour naviguer, surtout en solitaire après une dizaine de jours de course. Jusqu’au bout il faudra être vigilant. C’est un peu la course de tous les dangers.

Cette année marquera les 60 ans de la première victoire d’Eric Tabarly (disparu en mer en 1998) sur la Transat anglaise, que représente-t-il pour vous ?
J’ai eu la chance de le voir quand j’étais un jeune navigateur en Optimist. Je devais avoir 10 ans. Je me rappelle aussi l’avoir vu se balader du côté de l’Ile de Batz, en Bretagne Nord. J’étais tombé sur lui en faisant le tour de l’île en vélo. Je n’avais pas osé l’approcher. C’est quelqu’un de très charismatique. Je le regardais avec des yeux d’enfants. Sa disparition nous a tous touchés. C’est celui qui représentera à jamais notre sport, qui représente la course en solitaire par excellence. C’est grâce à lui qu’on est tous là aujourd’hui, c’est lui qui a innové. On essaie tous de cultiver une partie de l’héritage qu’il a laissé. C’était évidemment un personnage. C’est super bien que cette course renaisse. Ca ne part pas d’Angleterre (la course partait de Plymouth de 1960 à 2016, ndlr), mais le trajet est quand même sensiblement identique. Je pense qu’il aurait adoré voir les bateaux sur lesquels on navigue aujourd’hui.

Quel sera votre objectif sur cette Transat CIC ?
L’objectif c’est d’arriver à enchaîner les deux Transats (voir ci-dessous), trouver le bon rythme, les bons réglages. Charal 2 est doté d’une nouvelle paire de foils, qu’on a eu peu de temps pour tester. Il y a des chances que je sois aux avant-postes, et si je suis aux avant-postes, l’idée c’est d’essayer d’être tout devant. Je suis dans l’optique de bien régler le bateau et préparer au mieux mon Vendée Globe.

Beyou : « Je voulais franchir les limites psychologiques que j’avais en moi »

Après cette Transat CIC, vous disputerez la Transat New York – Vendée à partir du 29 mai. Quelles différences y a -t-il entre les deux courses ?
Ca va beaucoup plus vite dans ce sens-là. A l’aller, on va vers les phénomènes météo et les phénomènes météo viennent vers nous, on est dans des vents dominants d’Ouest, on est plutôt face au vent. Au retour, c’est le contraire, avec des vents portants. Et à la vitesse à laquelle vont nos bateaux aujourd’hui, on peut rester devant les phénomènes météo. Autant ça va être engagé au près, avec beaucoup de manœuvres, de la mer dure à l’aller, autant au retour, il y aura toujours des vents forts et ce sera toujours très engagé, mais ce sera très rapide et au portant. Ce sont des météos qu’on ne voit pas souvent, et qu’on devrait retrouver pendant le Vendée Globe dans les Océans indien et atlantique. C’est vraiment la dernière occasion de tester le bateau au portant dans des vents forts avant le Vendée Globe. J’avais remporté l’édition 2016, j’aimerais bien cocher une deuxième case.

Pour préparer cette course, vous avez pris de la hauteur, en grimpant à 3 613m dans le Massif du Mont-Blanc…
Je suis resté une semaine en altitude. L’idée ce n’était pas de faire des globules rouges (sourire), mais de se mettre au vert, de m’isoler avec mon préparateur physique. J’ai eu la chance de faire de la haute montagne avec Charles Dubouloz, le parrain du bateau, de vivre une expérience en haute altitude. Je n’ai pas du tout l’habitude, ce n’est pas mon milieu de prédilection. Je voulais franchir un peu les limites psychologiques que j’avais en moi, me pousser dans mes retranchements dans un environnement qui parait totalement hostile. C’était hyper intéressant. C’était une parenthèse importante dans ma préparation.

(Crédit photo : PolaRYSE)

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Marie Tabarly : « Avec les chevaux, c’est comme sur un bateau, tu ne peux pas mentir

Elle a le regard de ceux qui en ont déjà tant vu. On peut y lire la rage et la détermination de qui veut arriver au bout d’une grande aventure, y trouver les tempêtes traversées aussi. La mer est calme, le ciel clair.

Marie Tabarly vient de ­remporter un tour du monde à bord de « Pen Duick VI ». À 50 ans, en s’imposant enfin dans la course pour laquelle il avait été construit, le légendaire voilier renoue avec son destin. Marie, elle, fêtera ses 40 ans cet été. Ce cadeau, le plus beau de tous, c’est comme s’ils se le devaient mutuellement. Comme s’il leur était destiné.

Au terme de huit mois d’efforts insensés, de 28 000 milles marins (près de 52 000 kilomètres) et d’une ultime étape de trente-sept jours, la capitaine jette l’ancre pour la dernière fois dans le port de Cowes, sur l’île de Wight, au large de Southampton. Le chapitre ouvert en 2021 se referme. Elle va pouvoir souffler.

La folle odyssée lui a, entre autres, coûté deux dents (une de chaque côté, arrachées lors des dernières escales) et un bout de chair de la cuisse, souvenir de la morsure d’un lion de mer.

« Je n’aime pas les arrivées »

Au-delà de la compétition, cela faisait trois ans qu’elle portait ce projet dantesque. Seule ou presque. Recherche de financement, recrutement de l’équipage, préparation du bateau, gestion de la course, tout reposait sur ses épaules.

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« Je ne prends plus aucune décision sur rien ces prochaines semaines », plaisante-t-elle. Le repos qui s’annonce va donc faire le plus grand bien à ces marins aux mines rongées par le sel et la fatigue, à la peau tannée par le soleil, malmenée par les embruns.

Marie Tabarly (à g.) et son équipage victorieux. Six professionnels et seize amateurs, une proportion imposée par la course, se sont relayés pour être toujours douze à bord.

Marie Tabarly (à g.) et son équipage victorieux. Six professionnels et seize amateurs, une proportion imposée par la course, se sont relayés pour être toujours douze à bord. © Guillaume Plisson

Pourtant, les émotions s’emmêlent, Marie Tabarly a le cœur gros. Avec ses créoles, ses cheveux au vent et ses traits tirés, la capitaine fixe l’horizon, l’air grave : « Je n’aime pas les arrivées. À chaque fois, j’ai l’impression d’abandonner mon bateau. »

Se séparer de « Pen Duick VI », même temporairement, est pour elle un déchirement. Peut-être qu’il n’y a qu’au large, sur ce bateau, qu’elle se sent exister pleinement. Alors, ce n’est pas en ville mais sur son pont d’aluminium qu’elle fêtera cette victoire. Loin des « hourras » de ses supporteurs.

« Pen Duick », une vision avant-gardiste pour héritage

« “Pen Duick” est un membre de ma famille », résume-t-elle. Le fruit de la vision avant-gardiste de son père, Éric Tabarly. La « mésange à tête noire », sixième du nom, voit le jour en 1973. Onze ans avant Marie.

Toute petite déjà, elle passe des heures à bord, avec son père, fascinée par les récits de ses aventures fantastiques, pétrie d’histoires océaniques au goût d’ailleurs, ­nourrie de ce qui est devenu pour lui une « philosophie ». « Pen Duick VI » a été à la fois le théâtre et le témoin de ces instants précieux. Le trait d’union entre un père et sa fille.

Noël aux Antilles l’année des 4 ans de Marie. Dix ans plus tard, en juin 1998, Éric Tabarly disparaît en mer d’Irlande.

Noël aux Antilles l’année des 4 ans de Marie. Dix ans plus tard, en juin 1998, Éric Tabarly disparaît en mer d’Irlande. © COLLECTION PERSONNELLE MARIE TABARLY

On connaissait les qualités du père, et quand la fille reprend le flambeau, c’est bien fait. Avec classe. Il y a une forme de limpidité et d’évidence.

Olivier de Kersauson

Aujourd’hui, à la barre, Marie ravive d’un seul coup le mythe et perpétue l’héritage. Serait-elle victime d’une sorte d’atavisme ? « Cette hérédité n’est pas absurde. C’est une belle hérédité. On connaissait les qualités du père, et quand la fille reprend le flambeau, c’est bien fait. Avec classe. Il y a une forme de limpidité et d’évidence », analyse Olivier de Kersauson, ému. L’ancien équipier d’Éric Tabarly a fait de Marie la marraine de tous ses bateaux.

Un bateau qui sera toujours là

Pas de quoi provoquer chez elle le moindre sentiment de satisfaction orgueilleuse. « On n’est pas propriétaire de ses enfants, ­relativise-t-elle. C’était important de montrer que “Pen Duick VI” était capable de “faire du beau bateau” à 50 ans comme à sa naissance, mais je me vois davantage comme sa gardienne. Rien de plus. C’est moi qui m’occupe de lui, qui l’entretiens, qui recherche des projets pour lui faire prendre la mer. Un bateau à quai ça ne vit pas. “Pen Duick” a besoin de naviguer. Ma plus grosse angoisse, c’est de ne pas savoir qui s’occuperait de lui si je n’étais plus là. »

Marie Tabarly (à g.) et son équipage victorieux. Six professionnels et seize amateurs, une proportion imposée par la course, se sont relayés pour être toujours douze à bord.

Avec une partie de l’équipage qui l’a accompagnée jusqu’à la victoire. © Guillaume Plisson

Et qui s’occuperait de Marie Tabarly si « Pen Duick VI » n’était plus là ? Cette hypothèse, elle ne l’envisage même pas. « Impossible », dit-elle. La foi dans son voilier est inébranlable. Il ne peut rien lui arriver. Elle n’en a jamais douté.

Ensemble, ils sont capables de déplacer des montagnes d’eau, ­d’affronter les situations les plus délicates, dans les endroits les plus retranchés ou redoutés, des mers du Sud aux quarantièmes rugissants ou au cap Horn.

J’ai la vie de mon équipage entre les mains. Une mauvaise décision peut se transformer en drame.

Marie Tabarly

Dans la dernière étape du tour du monde, le vaisseau de 33 tonnes a ­d’ailleurs frôlé la catastrophe, couché à 90 degrés par une vague de 8 mètres de haut. Par bonheur, personne n’était sur le pont. Dans la cabine, en revanche, les secousses sont considérables, et Anne, l’une des équipières projetée contre une tige de fer, finit avec trois fissures au ­coccyx. À la barre, accrochée par un baudrier et une longe de 30 centimètres, Marie, elle, fait corps avec la bête.

La violence des éléments qui se déchaînent et leurs conséquences, Marie Tabarly en a parfaitement conscience.

« J’ai la vie de mon équipage entre les mains. Une mauvaise décision peut se transformer en drame », recadre-t-elle, sourcils froncés. Et d’ajouter : « Perdre quelqu’un en mer, ce n’est pas drôle. J’ai trop de copains – d’excellents marins, des capitaines – à qui c’est arrivé. »

Alors, elle ne baisse jamais la garde, en vigilance constante. La navigatrice est dure, avec elle-même comme avec les autres, elle le reconnaît. Mais le sort n’a pas toujours été tendre avec elle non plus. Marie a quelque chose d’écorché vif. Elle s’est aussi construite dans l’adversité.

Fille d’une légende, émancipée

Elle a 13 ans quand, une nuit de juin 1998, elle apprend la disparition en mer du plus grand marin français. Son père. Le choc est tectonique, l’hommage ­national. Le président de la République, Jacques Chirac, arrive aux obsèques en hélicoptère.

Durant la cérémonie, la petite Marie reste figée. Rien ne transparaît mais l’insouciance et la légèreté de sa courte jeunesse viennent de prendre fin. Elle ne peut plus être une adolescente comme les autres. Pendant trois semaines, les gendarmes ont fait le pied de grue devant le domicile familial pour tenir à distance les paparazzis.

Fille d’une légende, telle est sa croix. Sa chance aussi. Mais comment se construire quand chaque jour on lui rappelle de qui elle tient ? Entre sa peine, ses souvenirs, et l’image de ce père tant chéri mais dont elle veut s’émanciper, Marie roule vaillamment sa bosse.

Parler à l’oreille des chevaux

Elle ressort de tout cela avec un sens de l’analyse très affûté, un instinct redoutable, une méfiance à toute épreuve. Cheval sauvage, indomptable et hypersensible, à l’image de ceux auprès desquels elle a longtemps trouvé refuge. Comportementaliste équine de formation, Marie Tabarly n’a qu’une hâte : retrouver ses deux chevaux, les seuls êtres au monde qui justifient qu’elle quitte « Pen Duick VI ». « J’ai besoin de les voir, de m’occuper d’eux, d’être à leurs côtés. »

Elle leur parle, leur murmure comme on confie un secret et guérit leurs traumatismes. Un service réciproque. « Avec les chevaux, c’est comme sur un bateau, dit-elle. Tu ne peux pas mentir. » Les ­équidés l’ont réconciliée avec les humains en qui elle ne croyait plus. Ils ne sont pas pour rien dans son style et sa capacité à mener un équipage autour du monde.

Dans le tempérament aussi, il y a quelque chose. Je suis une Tabarly.

Marie Tabarly

« Ma priorité a été de recruter des personnes avec qui j’avais envie de passer du temps. Des humains extraordinaires avec des valeurs formidables et pour qui j’ai énormément d’admiration. »

Sur mer et dans sa tête, Marie Tabarly garde le cap. « J’aurais pu mal tourner, concède-t-elle. Mais depuis quelques années ça va mieux. Je m’accepte mieux. D’ailleurs, plus le temps passe, plus sur les photos je trouve que je ressemble à mon père. Physiquement, il y a un truc. Dans le tempérament aussi, il y a quelque chose. Je suis une Tabarly. »

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Exclu/Voile – Beyou : « La Transat CIC, la course de tous les dangers

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 27 avril 2024 à 10h15

Dimanche, Jérémie Beyou prendra le départ de la Transat CIC, qui relie Lorient à New York, à bord de Charal 2, avec l’objectif de briller et préparer au mieux son monocoque en vue du prochain Vendée Globe. Le skipper de 47 ans s’est confié à notre site.

Jérémie Beyou, vous prenez ce dimanche le départ de la Transat CIC, c’est un passage obligé avant le Vendée Globe en novembre ?
Oui, c’est ça. Il y a des courses et le bateau est prêt, donc forcément j’ai envie de faire ces courses-là. J’ai besoin et envie de faire du solitaire et de retrouver mes marques, me confronter à mes concurrents. Pour préparer le Vendée Globe, ça m’a paru le meilleur scénario. La course est un peu tôt dans la saison, ça a un peu bousculé notre chantier d’hiver mais toute l’équipe Charal a super bien travaillé. Je suis super content et motivé d’y aller.

Pourquoi n’avez-vous jamais participé à cette course qui se déroule tous les quatre ans depuis 1960 (l’édition 2020 a été annulée en raison de la pandémie et celle de 2012 annulée pour laisser la place à un tour d’Europe) ?
Il y a huit ans, le bateau n’était pas prêt. A l’époque, on avait un bateau à dérives sur lequel on avait mis des foils. Mais on n’était pas vraiment pas prêts et on n’avait pas pu être au départ. J’avais fait le parcours, mais en équipage, après la flotte Imoca, et j’avais regardé de loin la victoire d’Armel (Le Cléac’h). Ca m’avait un peu démangé. Avant 2016, les opportunités ne s’étaient pas présentées pour faire cette course-là. Ca fait longtemps que je n’ai pas été bizuth sur une course (sourire). Je suis heureux de faire cette course, qui a un petit côté mythique quand même.

Quelle est la principale différence avec les autres grandes transats que sont la Route du Rhum et la Jacques-Vabre, par exemple ?
C’est surtout la météo, qui est inhérente au parcours et à la destination. Sur une Route du Rhum ou une Transat Jacques Vabre, on relie la France aux Antilles. On navigue donc, à un moment donné, dans le sud de l’anticyclone des Açores, avec du vent portant et des températures clémentes. Là, comme c’est une destination Nord, New York, on reste au nord de l’anticyclone, dans des phénomènes de dépression, dans de l’eau plus froide. Nos bateaux sont rapides, et les phénomènes météo se déplacent rapidement vers nous et s’enchaînent rapidement. Il peut y avoir des vents forts, des mers compliquées. Cela signifie beaucoup de manœuvres, pas de temps-morts. Ce sont des courses beaucoup plus intenses et violentes que des Routes du Rhum ou des Transats Jacques Vabre.

Beyou : « Tabarly, je n’avais pas osé l’approcher »

Craignez-vous la glace ou le brouillard ?
On a des zones d’exclusion sur le parcours qui devraient nous empêcher de se rapprocher de Terre-Neuve et des endroits où les températures peuvent amener des glaçons. Néanmoins, sur l’arrivée en Amérique du Nord, les différences de température d’eau liées au Gulf Stream (courant océanique chaud, ndlr), les différences entre le continent et la mer, peuvent créer de grosses nappes de brouillard. C’est très fréquent à cette période de l’année du côté de New York, Newport. Il y a aussi le trafic maritime, la pêche, des bancs de sable… C’est une zone très compliquée pour naviguer, surtout en solitaire après une dizaine de jours de course. Jusqu’au bout il faudra être vigilant. C’est un peu la course de tous les dangers.

Cette année marquera les 60 ans de la première victoire d’Eric Tabarly (disparu en mer en 1998) sur la Transat anglaise, que représente-t-il pour vous ?
J’ai eu la chance de le voir quand j’étais un jeune navigateur en Optimist. Je devais avoir 10 ans. Je me rappelle aussi l’avoir vu se balader du côté de l’Ile de Batz, en Bretagne Nord. J’étais tombé sur lui en faisant le tour de l’île en vélo. Je n’avais pas osé l’approcher. C’est quelqu’un de très charismatique. Je le regardais avec des yeux d’enfants. Sa disparition nous a tous touchés. C’est celui qui représentera à jamais notre sport, qui représente la course en solitaire par excellence. C’est grâce à lui qu’on est tous là aujourd’hui, c’est lui qui a innové. On essaie tous de cultiver une partie de l’héritage qu’il a laissé. C’était évidemment un personnage. C’est super bien que cette course renaisse. Ca ne part pas d’Angleterre (la course partait de Plymouth de 1960 à 2016, ndlr), mais le trajet est quand même sensiblement identique. Je pense qu’il aurait adoré voir les bateaux sur lesquels on navigue aujourd’hui.

Quel sera votre objectif sur cette Transat CIC ?
L’objectif c’est d’arriver à enchaîner les deux Transats (voir ci-dessous), trouver le bon rythme, les bons réglages. Charal 2 est doté d’une nouvelle paire de foils, qu’on a eu peu de temps pour tester. Il y a des chances que je sois aux avant-postes, et si je suis aux avant-postes, l’idée c’est d’essayer d’être tout devant. Je suis dans l’optique de bien régler le bateau et préparer au mieux mon Vendée Globe.

Beyou : « Je voulais franchir les limites psychologiques que j’avais en moi »

Après cette Transat CIC, vous disputerez la Transat New York – Vendée à partir du 29 mai. Quelles différences y a -t-il entre les deux courses ?
Ca va beaucoup plus vite dans ce sens-là. A l’aller, on va vers les phénomènes météo et les phénomènes météo viennent vers nous, on est dans des vents dominants d’Ouest, on est plutôt face au vent. Au retour, c’est le contraire, avec des vents portants. Et à la vitesse à laquelle vont nos bateaux aujourd’hui, on peut rester devant les phénomènes météo. Autant ça va être engagé au près, avec beaucoup de manœuvres, de la mer dure à l’aller, autant au retour, il y aura toujours des vents forts et ce sera toujours très engagé, mais ce sera très rapide et au portant. Ce sont des météos qu’on ne voit pas souvent, et qu’on devrait retrouver pendant le Vendée Globe dans les Océans indien et atlantique. C’est vraiment la dernière occasion de tester le bateau au portant dans des vents forts avant le Vendée Globe. J’avais remporté l’édition 2016, j’aimerais bien cocher une deuxième case.

Pour préparer cette course, vous avez pris de la hauteur, en grimpant à 3 613m dans le Massif du Mont-Blanc…
Je suis resté une semaine en altitude. L’idée ce n’était pas de faire des globules rouges (sourire), mais de se mettre au vert, de m’isoler avec mon préparateur physique. J’ai eu la chance de faire de la haute montagne avec Charles Dubouloz, le parrain du bateau, de vivre une expérience en haute altitude. Je n’ai pas du tout l’habitude, ce n’est pas mon milieu de prédilection. Je voulais franchir un peu les limites psychologiques que j’avais en moi, me pousser dans mes retranchements dans un environnement qui parait totalement hostile. C’était hyper intéressant. C’était une parenthèse importante dans ma préparation.

(Crédit photo : PolaRYSE)

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Les îles de Guadeloupe

Vues du ciel, les îles de Guadeloupe ont l’allure d’un papillon. Mais c’est à la voile, dans le sillage des navigateurs de la route du Rhum, que l’on rêve de les aborder afin de pouvoir caboter de l’une à l’autre. Alors que Grande-Terre pousse à s’alanguir au bord de lagons turquoise, Basse-Terre invite à partir en randonnée. À 1467 mètres au-dessus de la forêt tropicale, le volcan de la Soufrière est l’atout nature d’un archipel qui voit la vie en vert et bleu !

Les incontournables de votre voyage en Guadeloupe

Que faire en Guadeloupe ? Ou plutôt dans quelle île jeter l’ancre lors d’un voyage en Guadeloupe ?

– Basse-Terre

À Basse-Terre, curieusement, on commence par s’élever : au cœur du Parc national de la Guadeloupe, le volcan actif de la Soufrière domine les petites Antilles du haut de ses 1467 mètres ! On profite de l’ascension pour prendre un bain de forêt au milieu d’une végétation luxuriante. Et au sommet, on apprécie le panorama à 360° sur l’ensemble de l’archipel, les fumerolles et vapeurs de soufre en prime !

Si on a l’âme sportive, il faut aussi grimper jusqu’aux chutes de la rivière du Grand Carbet, dont les eaux ruissellent dans un éblouissant décor de verdure, avec un saut de 115 mètres pour la première cascade et de 110 mètres pour la deuxième. Plus facilement accessible, y compris pour les personnes à mobilité réduite, la cascade aux Écrevisses sur la commune de Petit-Bourg, est une étape rafraichissante à défaut de contenir des écrevisses…

À l’orée du Parc national de la Guadeloupe, le Zoo de Guadeloupe au Parc des Mamelles vaut aussi le détour : sur 4 hectares de forêt tropicale, quelque 85 espèces animales de la Caraïbe et de Guyane y cohabitent. Entre roses de porcelaine, fougères arborescentes et orchidées sauvages, on y débusque iguanes, toucans ou pumas… Et sur la plage de sable noir de Grande Anse au sud, on pratique surf ou bodyboard tout en guettant la ponte des tortues !

– Grande-Terre

En Grande-Terre, la ville de Pointe-à-Pitre est une étape obligée. Entre patrimoine colonial et marchés colorés, on y prend le pouls de la culture créole. Et on remonte le temps avec le Mémorial ACTe, à la fois lieu de mémoire de l’esclavage et musée innovant faisant appel aux dernières technologies et à l’art contemporain.

Mais Grande-Terre est aussi un paradis marin avec Grand Cul-de-Sac Marin, vaste lagon de 15 000 hectares qui la relie à Basse Terre. Face à la barrière de corail, le littoral se couvre d’une mangrove sauvage, riche d’espèces endémiques des Caraïbes que l’on peut explorer en bateau, en kayak ou en plongée. À Saint-François, dans le sud, la baie est elle aussi protégée des courants de l’Atlantique par une barrière de corail, ce qui en fait un paradis pour la baignade. Au large, les îles invitent à l’évasion façon Robinson :

  • La Désirade, à la géologie surprenante,
  • Les Saintes et leurs baies éblouissantes,
  • Marie-Galante, la plus authentique avec ses charrettes à boeuf, ses combats de coq et ses rhumeries.

Route du Rhum

Tous les quatre ans, au début du mois de novembre, les yeux des grands navigateurs sont rivés vers Pointe-à-Pitre avec le départ depuis Saint-Malo de la plus mythique des courses transatlantiques en solitaire : la Route du Rhum. Destination Guadeloupe. Au départ et à l’arrivée de cette course des villages animés jours et nuits sont aménagés, afin de faire découvrir la magie du rhum depuis 1978. Quelle que soit sa forme il est consommé à tous les stands et restaurants, car après les skippers qui en ont profité avant le départ, c’est lui la vedette, tout le long de l’évènement !
L’occasion aussi de rappeler que la Guadeloupe, entre océan Atlantique et mer des Caraïbes, est un paradis pour la navigation à la voile.

Gastronomie dans les îles de Guadeloupe

En Guadeloupe, on affectionne les épices dans la gastronomie, y compris pour cuisiner le crabe de terre, la vedette des repas de fêtes. À Pâques, les familles préparent généralement de grandes marmites de matété de crabe, sorte de ragoût au goût relevé : ils sont préalablement nourris aux piments !

Car aux Antilles, la cuisine est un art qui requiert du temps… Le poulet boucané est fumé, mais d’abord mariné, le colombo de poulet, plat à base d’épices se rapprochant du curry doit macérer avant cuisson et le lambi, mollusque marin, se déguste en fricassée.

Pour le dessert, les fruits tropicaux sont délicieux, en particulier les petites bananes pommes, alors que les christophines sont accommodées comme des légumes, en gratin. Mais on peut aussi se régaler avec le flan coco ou le tourment d’amour, douceur typique de l’île des Saintes, une génoise parfumée à la cannelle et fourrée à la confiture.

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Xavier Macaire vainqueur à Marie-Galante de la Niji40

Xavier Macaire et ses deux équipiers Pierre Leboucher et Carlos Manera Pascual (Groupe SNEF) ont franchi en vainqueurs lundi, la ligne d’arrivée de cette première transat de printemps réservée aux Class40 (monocoques de 12 mètres), après 14 J 20 h de course entre Belle-Ile-en-Mer et Marie-Galante aux Antilles. Ils ont devancé le trio d’Acrobatica du skipper italien Alberto Riva (14 J 21 h) et le bateau mené par Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn, 15 J 7 h).

JO 2024. La flamme olympique en Loire-Atlantique : le parcours et les horaires dévoilés

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Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera à la voile de la Grèce à Marseille, à bord du Belem, ancien trois mâts nantais. Elle traversera ensuite plus de 400 villes, dont 65 villes étapes. Quand arrivera-t-elle en Loire-Atlantique ? Quelles villes va-t-elle traverser, sur quel parcours et à quelle heure ? On fait le point.

Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera à la voile de la Grèce à Marseille, à bord du Belem, un ancien trois mâts nantais. Elle traversera ensuite plus de 400 villes.
Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera à la voile de la Grèce à Marseille, à bord du Belem, un ancien trois mâts nantais. Elle traversera ensuite plus de 400 villes. | PHOTO AFP

  • Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera à la voile de la Grèce à Marseille, à bord du Belem, un ancien trois mâts nantais. Elle traversera ensuite plus de 400 villes.
    Le 8 mai 2024, la flamme olympique arrivera à la voile de la Grèce à Marseille, à bord du Belem, un ancien trois mâts nantais. Elle traversera ensuite plus de 400 villes. | PHOTO AFP

Où se trouve actuellement la flamme ?

La flamme olympique a entamé un vaste périple qui la conduira jusqu’à Paris le 26 juillet, pour le début des Jeux. Six cents relayeurs se passent la flamme depuis le 16 avril, en sillonnant la Grèce. Ils vont parcourir 5 000 km. Mardi 22 avril, la flamme traversait la Thrace pour rejoindre l’Epire. Vendredi, elle rejoindra le port du Pirée, au sud d’Athènes, et embarquera à bord du trois-mâts Belem à destination de Marseille.

Que va-t-il se passer à partir du 8 mai ?

Le 8 mai, la flamme olympique débutera son épopée en France. 150 000 personnes sont attendues à Marseille pour son arrivée à bord du célèbre trois-mâts nantais. À partir de cette date, le symbole des JO traversera toute la France, passant par les Antilles et la Polynésie…

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Bred FDJ remporte la dernière étape

Cette dernière étape de la saison régulière de voile traditionnelle s’est tenue sur le plan d’eau de Deshaies. Après une belle bataille avec l’équipage Vito, ce sont finalement les Saintannais de la BRED/FDJ qui imposent leur loi.

Ce dernier challenge Apiyé a offert une étape
digne de la Côte-sous-le-vent. Les hommes à la manœuvre dans les
canots ont dû maximiser toutes les risées qui descendaient
péniblement de la montagne…

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Voile : l’équipage du Class40 Groupe SNEF vainqueur de la Niji40

Peu après 3 heures ce matin, l’équipage du Class40 Groupe SNEF a franchi en première position la ligne d’arrivée de la Niji40, à Marie-Galante

L’équipage franco-espagnol composé du skipper Xavier Macaire et ses deux coéquipiers, Pierre Leboucher et Carlos Manera Pascual, ont réalisé les 3 514.82 milles du parcours théorique (route directe) entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante en Guadeloupe, en 14 jours 20 heures 06 minutes 28 secondes à 9,87 nœuds de moyenne.

Kenny Piperol à la cinquième place

L’équipage a parcouru 4 066.40 milles nautiques à 11.42 nœuds.

L’équipage Acrobatica d’Alberto Rica, Jean Marre et Benjamin Schwartz se classe à la seconde place, en 14 jours 21 heures 04 mn 

 Kenny Piperol sur Captain Alternance, se situe pour l’instant à la 5e place et devrait franchir la ligne dans la nuit aux alentours de 21 heures.

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Voile : Groupe Snef remporte la Niji40 en Guadeloupe

Xavier Macaire, Pierre Leboucher et Carlos Manera Pascual se sont imposés dans cette course reliant Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante en 14 jours 20 heures 06 minutes 28 secondes.

Première transatlantique (Est-Ouest) exclusivement réservée aux voiliers de la Class40 et courue en équipages de trois, la Niji40 a couronné le trio franco-espagnol Xavier Macaire, Pierre Leboucher et Carlos Manera Pascual aux commandes de Groupe Snef. Les trois marins ont franchi la ligne d’arrivée dans la nuit antillaise à 03 heures 06 minutes 28 secondes en heure locale (09 heures 06 minutes 28 secondes, heure de Paris).

Partis le 7 avril de Belle-île-en-Mer (Morbihan), les vainqueurs ont donc mis en 14 jours 20 heures 06 minutes 28 secondes à 9,87 nœuds de moyenne pour retrouver la douceur des tropiques et Marie-Galante en Guadeloupe (via SantaMaria aux Açores à laisser à tribord).

Acrobatica, entre les mains d’Alberto Riva, Jean Marre et Benjamin Schwartz a pris la deuxième place en arrivant moins d’une heure après Xavier Macaire et ses deux compères. Le podium devrait être complété dans la journée par Vogue avec un Crohn (Pierre-Louis Attwell, Maxime Bensa, Sophie Faguet).

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Voile : La Niji40 rend son verdict en Guadeloupe

Parti le 7 avril depuis Belle-île-en-mer, l’équipage du Groupe SNEF a rejoint en premier Marie-Galante à l’occasion de la Niji40. 

Ce sont les grands vainqueurs de cette première édition ! Xavier Macaire, Pierre Leboucher et Caroles Manera Pascual sont les premiers marins à avoir rallié Belle-île-en-mer à Marie-Galante à bord du Groupe SNEF. C’est au cœur de la nuit tropicale, à 3 heures 6 minutes et 28 secondes, heure locale, que l’équipage du Class40 a franchi en première position la ligne d’arrivée de la Niji40, une course transatlantique exclusivement réservée aux Class40. 

Deux équipages en moins d’une heure

Xavier Macaire et ses deux coéquipiers, Pierre Leboucher et Carlos Manera Pascual, d’une solide constance aux avant-postes, ont réalisé les 3 514,82 milles du parcours théorique (route directe), via Santa Maria aux Açores à laisser à tribord, en 14 jours 20 heures 06 minutes 28 secondes à 9,87 nœuds de moyenne. L’équipage franco-espagnol a, en réalité, parcouru 4 066,40 milles nautiques à 11,42 nœuds. 

Pourtant, à la mi-course, c’était l’Acrobatica qui était leader de la course. La victoire s’est jouée de peu ! Il faut dire que la lutte a été intense entre les deux trios depuis le départ le 7 avril dernier. L’équipage à bord de ce bateau a, lui aussi, franchi la ligne d’arrivée dans la nuit, seulement 57 minutes et 32 secondes derrière le vainqueur de cette première édition.

Le skipper Alberto Riva et ses deux coéquipiers, Jean Marre et Benjamin Schwartz ont été les grands animateurs de la course et les nouveaux détenteurs du record absolu de vitesse en l’espace de 24 heures, entre le 14 et 15 avril. En effet, Acrobatica a souvent été en première ligne lors des pointages opérés par la direction. Frustrante deuxième place ! 

Un autre équipage devrait arriver aujourd’hui aux alentours de 20h (heure locale), terminant ainsi sur la troisième marche du podium, il s’agit de Vogue avec un Crohn. Cinq autres bateaux sont attendus en Guadeloupe demain. 

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