« Moi, je ne dis jamais non à rien ». Voilà la réponse de Teddy Riner, quand il a été interrogé à plusieurs reprises ces derniers mois sur de futures ambitions politiques, et notamment le rôle de ministre des sports. Ce n’est, pour l’heure, toujours pas d’actualité, mais le quintuple champion olympique ne garde jamais sa langue dans sa poche quand il s’agit de commenter des faits de société.
Sur le budget du sport
Au mois de février, alors que le budget du gouvernement était en pleine discussion, le judoka avait fait une sortie remarquée lors d’une inauguration du dojo du Paris Saint-Germain au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), alors que le monde du sport craignait de nouvelles coupes par rapport au budget de l’automne qui était déjà fortement à la baisse par rapport à l’année 2024. Riner avait alors incité l’État à « mettre du budget » pour le développement du sport en France, « parce que (le sport), c’est la santé, parce que c’est un moyen d’insertion sociale pour les jeunes ».
Sur les Antilles
Dans l’émission Clique, le 21 mars, la légende du judo français a tout simplement interpellé Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, sur la vie chère en Guadeloupe et en Martinique. « Il (Valls) a dit qu’il allait prendre le dossier à bras-le-corps, j’attends. Je suis désolé de mettre cette pression sur ce ministre, mais quand on dit, on fait (…) Ça suffit de laisser de côté les îles antillaises et les DOM-TOM, POM (pays d’outre-mer) de côté, et de juste les utiliser quand on veut être la seconde puissance navale. Non, il faut s’occuper des gens comme il se doit, et arrêter de se foutre d’eux. »
Des déclarations qui faisaient déjà écho à des paroles que le triple champion olympique en individuel avait lâchées quelques mois plus tôt sur le même thème. « J’aimerais comprendre pourquoi c’est plus cher pour nous, interrogeait-il sur la chaîne la 1ère. J’aimerais comprendre pourquoi on nous traite autrement. On est Français ou on n’est pas Français ? »
Marie-Josée Pérec, Teddy Riner, Marius Trésor : les Antilles, terre de champions du sport français
Je vais régulièrement en vacances aux Antilles depuis que j’ai découvert la destination en 1995 grâce à Michel Denisot, alors président du PSG, et Joël Bats, l’ancien gardien international. Ils m’avaient offert pour Noël cinq jours en Martinique, une façon de me remercier d’avoir quitté un soir la Fédération française de tennis – avec laquelle j’avais participé à la victoire en Coupe Davis en 1991 – et pris dès le lendemain la préparation physique de l’équipe parisienne.
De ces îles, où le vacancier ressent une béatitude du corps et de l’esprit, je retiens surtout qu’elles ont vu l’éclosion d’immenses champions. Dès 1936 à Berlin, sur 100 mètres, Maurice Carlton devient le premier Guadeloupéen à se qualifier pour les Jeux olympiques avant d’être éliminé en quart de finale, déjà une belle histoire. Depuis, la légende s’est écrite. Sans même parler de la Martinique, citons pour la Guadeloupe : Roger Bambuck, Marius Trésor, Laura Flessel, Teddy Riner et tant d’autres merveilleux athlètes des sports collectifs comme le hand et le basket.
« Pour moi, la légende, c’est Marie-Josée Pérec »
Pour moi, la légende, c’est Marie-Josée Pérec. Détectée par son professeur de sport qui l’encourage à essayer l’athlétisme, elle éblouira le monde par ses victoires olympiques, la qualité de sa foulée et sa force mentale. Je me souviens d’une anecdote lors d’une compétition, un an avant les Jeux de Barcelone de 1992. Sous une pluie battante, Marie-Jo semblait avoir course gagnée quand un juge lui a dit : « Vous avez empiété sur le couloir voisin, ça va être la disqualification ». Elle a éclaté de rire en me disant : « Ne vous inquiétez pas, coach, je les battrai toutes ». Elle a tenu parole en remportant le 200 m à Barcelone puis en réussissant en 1996 un doublé historique, et extraordinairement difficile, à Atlanta : 400 m-200 m. Elle était plus qu’une star, ce qui est déjà immense, elle était une diva.
Mais qu’est-ce qui explique qu’un si petit territoire avec des infrastructures sportives très moyennes et limitées, de l’avis même des acteurs locaux, arrive à sortir autant de sportifs exceptionnels ? La météo favorable est un atout considérable pour la pratique d’activités physiques toute l’année. Il y également une culture sportive importante de la part de la population. Certains mettront en avant l’aspect génétique. Moi, je vois surtout le facteur politique.
C’est-à-dire que pour l’individu, le sport est un élément de progrès social. Je crois beaucoup à cette thèse défendue par Roger Bambuck avec qui je me suis entretenu pour préparer cette chronique. Roger, qui fut l’un des plus grands sprinteurs français (corecordman du monde du 100 m en 1968, tout de même !), vit aujourd’hui en Dordogne avec son épouse, Ghislaine. Née en Martinique, elle fut elle aussi une athlète de haut niveau. Et je repense à cette image récente : lorsque Pérec et Riner, ensemble, ont allumé la flamme olympique l’été dernier donnant à la France une lumière éternelle. Venue des Antilles !
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
Teddy Riner sur le port du voile dans le sport : «Dans certains pays voisins, tout se passe bien et cela n’emmerde personne»
LE SCAN SPORT – Le quintuple champion olympique s’est exprimé sur les ondes de RMC sur un sujet sensible actuellement. Sans langue de bois, comme à son habitude.
Teddy Riner n’est pas du genre à se dérober dès qu’il s’agit d’évoquer un sujet d’actualité, et de société. Homme de conviction, le judoka n’hésite pas ainsi à s’aventurer sur le terrain politique même si, comme il l’avait confié au Figaro il y a quelques semaines, il ne nourrit aucune ambition dans ce domaine. Pour l’instant tout du moins. Ainsi, après s’être exprimé sur la question des Antilles dans l’émission Clique ce week-end en interpellant Manuel Valls, le ministre des Outre-Mer, le quintuple champion du monde a été invité à donner son opinion sur la question du port du voile dans le sport.
Sa position se veut pour le moins tranchée. «Dans certains pays voisins, dans d’autres cultures, tout se passe bien et ça n’emmerde personne. Je crois qu’en France, on perd notre temps sur certaines choses et surtout, on s’en sert pour mettre la lumière là où il ne faut pas.» Et le judoka aux onze titres mondiaux d’ajouter, en guise de conclusion : «Pensons plus à l’égalité plutôt que de s’acharner sur une seule et même religion.» Maintenant, en dépit de sa stature et d’une voix qui porte, pas certain que Teddy Riner parvienne à convaincre un gouvernement opposé à cette idée…
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
Teddy Riner : Les JO 2028, les Antilles, le voile dans le sport, Rabiot… ses vérités
RMC Sport
France-Croatie: la stat historique de Maignan sur les penalties (et la blague de Deschamps)
Héros des Bleus, vainqueurs de la Croatie (2-0, 5 tab à 4) dimanche soir en quart de finale de la Ligue des nations, Mike Maignan, déjà sauveur face au Portugal à l’Euro 2024, est devenu le premier gardien de l’histoire de l’équipe de France à remporter deux séances de tirs au but. Une première saluée par Didier Deschamps, qui n’a pas oublié les critiques dont son équipe fut longtemps la cible sur cet exercice.
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
19 duos mixtes au départ de la Transat Paprec
Les organisateurs de la Transat Paprec, course majeure du Championnat de France élite de course au large, ont dévoilé jeudi le plateau de la deuxième édition intégralement mixte. Dix-neuf duos s’aligneront au départ le 20 avril à Concarneau à bord de leur Figaro Beneteau 3 à destination des Antilles et Saint-Barthélemy (3 890 milles) avec l’ambition de viser la victoire et de succéder au palmarès de cette classique à Charlotte Yven et Loïs Berrehar (lauréat en 2023 en 18 jours et 19 heures).
Parmi les prétendants, on retrouve Charlotte Yven, désormais associée à Hugo Dhallenne, ainsi que les tandems Martin Le Pape-Mathilde Géron, Davy Beaudart-Julie Simon, Corentin Horeau-Lola Billy, Audrey Ogereau-Quentin Vlamynck, ou encore Victor Le Pape-Estelle Greck et Pauline Courtois- Alexis Thomas. L’arrivée des premiers est estimée aux alentours du 7-8 mai.
Vent de fraîcheur sur la Transat Paprec
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
La saintoise et la yole ronde : traditions vivantes des Antilles
Aujourd’hui encore, ces bateaux continuent de naviguer, entre tradition et modernité. Les unes glissent silencieusement sur les flots turquoise, portant les pêcheurs au large. Les autres se livrent à des joutes spectaculaires, sous les cris enflammés des spectateurs massés sur les plages. Mais comment ces embarcations ont-elles traversé les époques ? D’où viennent-elles et pourquoi suscitent-elles toujours autant de passion ? Partons à la découverte de ces joyaux du savoir-faire antillais.
La saintoise, fidèle compagne des pêcheurs guadeloupéensTout commence aux Saintes, cet archipel au sud de la Guadeloupe, où l’histoire maritime est inscrite dans chaque crique et chaque anse. Dès le XVIII? siècle, les charpentiers de marine locaux, influencés par les formes des canots bretons et normands introduits par les colons, conçoivent une embarcation robuste, stable et parfaitement adaptée aux conditions souvent difficiles de l’Atlantique et de la mer des Caraïbes. La saintoise est née.Avec sa coque élancée, son fond plat et son faible tirant d’eau, elle répond parfaitement aux besoins des pêcheurs. Sa stabilité est essentielle pour remonter les casiers et manipuler les filets sans risquer de chavirer. À l’origine, elle est entièrement construite en bois local, notamment en gaïac et en acajou, des essences réputées pour leur solidité et leur résistance à l’eau de mer.Jusqu’aux années 1970, la propulsion se fait exclusivement à la voile et à la rame. Mais avec l’arrivée des moteurs hors-bord, la pratique évolue. Si la silhouette de la saintoise reste inchangée, elle gagne en rapidité et en maniabilité. La motorisation facilite aussi les longues sorties en mer, permettant aux pêcheurs d’aller plus loin et de diversifier leurs techniques de capture.
© AdobeStock
Aujourd’hui, bien que la plupart des saintoises soient désormais fabriquées en polyester – un matériau plus léger et nécessitant moins d’entretien –, elles n’ont rien perdu de leur caractère. Elles restent omniprésentes dans les ports de pêche de Guadeloupe et de Martinique. Mais leur usage ne se limite plus à l’activité professionnelle : elles sont aussi devenues des supports de loisirs et de compétitions sportives. Des courses de saintoises sont régulièrement organisées, notamment lors des fêtes locales, où elles rivalisent de vitesse sous le regard admiratif des spectateurs.Cet engouement témoigne de l’attachement des Antillais à cette embarcation qui fait partie de leur quotidien depuis des siècles. La saintoise est plus qu’un simple outil de travail : elle est un symbole, un lien tangible entre la mer et ceux qui en vivent.
La yole ronde, un art de naviguer unique au mondeSi la saintoise évoque la persévérance des pêcheurs, la yole ronde incarne l’audace et la virtuosité des marins martiniquais. Il suffit d’en voir une sur l’eau pour comprendre immédiatement que cette embarcation n’a rien d’ordinaire. Fine, élancée, d’une légèreté extrême, elle défie l’équilibre avec une grâce presque irréelle.Sa particularité réside dans sa conception : contrairement aux yoles que l’on trouve ailleurs dans le monde, la yole martiniquaise ne possède ni quille, ni dérive. Son fond entièrement arrondi la rend extrêmement instable, si bien que chaque rafale de vent devient un défi pour l’équipage. C’est là que réside toute la magie de la navigation en yole : l’équilibre ne dépend pas de la structure du bateau, mais de la coordination des marins.À bord, l’équipage joue un rôle essentiel. Pour éviter que l’embarcation ne chavire sous la pression du vent dans la voile, les équipiers doivent se répartir sur de longues perches en bois appelées « bwa dressé ». Ces perches, fixées sur les bords de la yole, permettent aux marins de faire contrepoids en se penchant parfois à l’extrême au-dessus de l’eau. C’est une véritable danse nautique, où chaque geste doit être millimétré. Le moindre faux mouvement peut déséquilibrer la yole et provoquer son retournement.
© Wikimédia
Cette navigation exigeante et spectaculaire a donné naissance à l’une des compétitions les plus emblématiques de la Martinique : le Tour de la Martinique en yoles rondes. Créée en 1985, cette course se déroule chaque année sur plusieurs étapes autour de l’île. Pendant une semaine, les équipages rivalisent d’habileté et de stratégie pour boucler ce tour éprouvant, qui met autant à l’épreuve leur endurance que leur maîtrise technique.Le Tour de la Martinique est bien plus qu’une simple régate. C’est un événement fédérateur, qui rassemble des milliers de spectateurs sur les plages et les quais, dans une ambiance électrique. Les yoles, parées aux couleurs de leurs sponsors et de leurs communes, sont acclamées comme des gladiateurs des mers. Certains yoleurs deviennent de véritables stars locales, suscitant l’admiration et l’inspiration des jeunes générations.En 2020, la yole martiniquaise a été inscrite à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France. Cette reconnaissance officielle souligne l’importance de cette tradition et la nécessité de la préserver. Des initiatives se multiplient pour transmettre cet art de la navigation aux plus jeunes, à travers des écoles de yole et des stages de formation.
© AdobeStock
Un patrimoine marin en pleine renaissanceSi la saintoise et la yole ronde ont traversé les siècles, ce n’est pas seulement grâce à leurs qualités nautiques. C’est avant tout parce qu’elles sont profondément ancrées dans l’identité des Antilles. Elles ne sont pas de simples embarcations, mais des symboles vivants, qui racontent l’histoire d’un peuple en perpétuel dialogue avec la mer.Aujourd’hui, un vent de renouveau souffle sur ces traditions maritimes. En Guadeloupe comme en Martinique, des chantiers navals s’efforcent de perpétuer le savoir-faire des anciens tout en intégrant des innovations techniques. De nouvelles générations de charpentiers et de marins prennent le relais, conscients de la valeur patrimoniale de ces bateaux.Les courses et régates attirent un public de plus en plus large, et l’idée de faire inscrire la yole ronde au patrimoine mondial de l’UNESCO fait son chemin. Parallèlement, des initiatives touristiques proposent aux visiteurs de découvrir ces embarcations de l’intérieur, en participant à des sorties en mer ou en s’initiant aux techniques de navigation traditionnelle.À l’heure où les traditions nautiques sont parfois menacées par la modernité, la saintoise et la yole ronde prouvent qu’il est possible d’évoluer sans renier ses racines. Elles continuent de voguer, portées par la passion de ceux qui les font vivre.Que l’on soit pêcheur, compétiteur ou simple amateur de mer, elles rappellent une vérité essentielle : naviguer, ce n’est pas seulement se déplacer sur l’eau. C’est aussi perpétuer une histoire, transmettre un savoir, et célébrer un art de vivre unique au monde.Et avant de partir en mer, ayez les bons réflexes en consultant la météo sur METEO CONSULT Marine et en téléchargeant l’application mobile gratuite Bloc Marine.
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
Voile dans le sport : «Le gouvernement soutient le texte» visant à l’interdire lors des compétitions sportives, annonce Sophie Primas
Invitée sur France 2, la porte-parole du gouvernement a clarifié la position de l’exécutif après que des ministres se sont publiquement affrontés sur cette question.
Clap de fin ? Sur l’interdiction du voile dans le sport, «l’ensemble du gouvernement est derrière la proposition de loi telle qu’elle est sortie du Sénat», a annoncé Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. Le texte, porté par le sénateur LR Michel Savin, vise à prohiber le port de signes religieux lors des compétitions sportives.
À découvrir
La ministre des Sports, Marie Barsacq, avait pourtant jugé que ce n’était «pas une priorité», avant d’être rejointe par la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, pour qui la «responsabilité» d’interdire le port du voile revient aux fédérations sportives. Les deux femmes se sont ainsi publiquement opposées à Bruno Retailleau (Intérieur) et Gérald Darmanin (Justice), ce dernier allant jusqu’à critiquer la «naïveté» de ses collègues.
«On est dans un gouvernement pluriel»
Tout ce petit monde a été réuni mardi à Matignon par François Bayrou. À l’occasion de cette réunion de recadrage, «le premier ministre a tranché», a fait savoir Sophie Primas, invitée mercredi matin sur France 2. «Cela n’empêche pas les avis personnels», a souligné la porte-parole du gouvernement.
Depuis sa nomination en janvier, l’ancienne sénatrice LR ne cesse de mettre en avant la «polyphonie» de l’exécutif. «On est dans un gouvernement pluriel, c’est sa caractéristique», explique-t-elle, bien qu’elle considère qu’«on peut être pluriel en respectant les avis des uns et des autres».
Dans le débat autour de l’interdiction du port du voile dans le sport, Gérald Darmanin était allé jusqu’à mettre sa démission dans la balance, à l’instar de Bruno Retailleau, qui n’écarte pas de quitter la place Beauvau s’il n’obtient pas gain de cause dans le rapport de force avec Alger. Sophie Primas a loué un «attelage» Justice-Intérieur «tout à fait coordonné» pour répondre au «problème qu’est la sécurité des Français».
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
Hugues Denis, 40 ans de passion pour la voile, dynamise le Club de Léran avec une école ouverte jusqu’en novembre
Skipper chevronné, Hugues Denis insuffle un nouvel élan au Club de Voile de Léran avec une école de voile, des stages variés et des événements nautiques ouverts à tous.
Né en Guadeloupe de parents belges, Hugues Denis navigue dans le milieu de la voile depuis 40 ans. Passionné et engagé, il a débuté en tant qu’animateur de colo, puis a suivi les formations de la Fédération française de voile en habitable et croisière par le biais de l’UCPA (Union des centres de plein air) jusqu’à devenir chef de bord pour former à son tour des équipiers.
Skipper professionnel, détenteur d’un brevet de capitaine de marine marchande, il a exercé aux Antilles pendant 20 ans, emmenant les touristes avec son bateau à la découverte des Caraïbes ou encadrant des stages UCPA.
Lorsqu’il arrive en métropole, il y a cinq ans, Hugues intègre le club de cata de Thoux Saint Cricq dans le Gers, près de l’Isle Jourdain, où il occupe pendant trois ans les fonctions de chef de centre.
Depuis son embauche au CVRL l’été dernier, le calendrier du club s’est étoffé avec, en particulier, un accroissement de la période d’ouverture de l’école de voile. En effet, cette saison, les cours débuteront le 9 avril prochain jusqu’au 5 juillet et du 3 septembre au 8 novembre, tous les mercredis et samedis de 13h30 à 16h30 pour les enfants à partir de 8 ans, à des tarifs très attractifs. Les jeunes stagiaires feront leurs armes sur des bateaux adaptés à leur âge et leurs acquis mais aussi selon leur envie de naviguer en solitaire ou en binôme.
D’autre part, le CVRL propose un choix de stages tous niveaux, sur optimist ou catamaran, grâce Hugues, moniteur BEES, et une équipe de bénévoles qui garantissent un enseignement de qualité en toute sécurité (environ 150 personnes y ont participé l’été dernier). Le prochain stage aura lieu du lundi 14 au vendredi 18 avril.
Comme chaque année, les membres du club se retrouveront le samedi 5 avril pour les traditionnels travaux de début de saison, suivis d’une journée portes ouvertes « Femmes à la barre » le samedi 12 avril et d’une régate le samedi 26 avril sur le plan d’eau de Montbel.
Pour plus d’informations ou toute demande de réservation, contactez le CVRL au 05.61.01.93.68 ou par mail à cvrleran@gmail.com
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.
Air Antilles en difficulté : la compagnie réclame l’aide des collectivités et de l’Etat
La nouvelle direction d’Air Antilles peine à finaliser son développement commercial. Le directeur général accuse Corsair et Air France de ne pas vouloir signer d’accords interlignes. Il demande à l’Etat d’intervenir et exhorte aussi les collectivités de Guadeloupe et Martinique à participer au projet, soit en entrant dans l’actionnariat, soit en soutenant son développement.
Neuf mois après avoir relancé, non sans mal, l’exploitation de ses lignes, Air Antilles n’a toujours pas atteint son seuil de rentabilité. La faute au taux de remplissage, largement inférieur aux prévisions initiales. Pour rétablir l’équilibre, il faudrait, selon son président-directeur général, Jérôme Arnaud, que la compagnie réussisse à renouer des accords avec des compagnies transatlantiques.
Du temps de Caire – Compagnie aérienne interrégionale express, propriétaire d’Air Antilles et Air Guyane, liquidées en septembre 2023 –, le précédent exploitant, ces accords interlignes assuraient un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros.
Un manque à gagner aujourd’hui entièrement compensé par la générosité de son principal actionnaire.
Le Conseil territorial de Saint Martin a déjà injecté près de 18 millions d’euros dans l’affaire.
Une prise de participation dénoncée par un récent rapport de la Chambre régionale des Comptes.
La collectivité s’expose donc à un risque financier très important d’autant que la rentabilité de cet investissement à court et à moyen terme n’est vraiment pas assuré.
Pour autant, Louis Mussington, le président de la collectivité assume totalement. Il l’a répété lors du dernier conseil territorial.
La collectivité a accordé un prêt rémunéré de 4 millions d’euros pour compenser se spertes et permettre à Air Antilles de redémarrer son activité commerciale. Ce soutien était essentiel pour l’économie locale, malgré les critiques que nous pouvons entendre par-çi et par-là. […] Je resterai ferme et déterminé.
Louis Mussington, président de la collectivité de Saint-Martin
Au-delà de la COM de Saint-Martin, Jérôme Arnaud souhaite ouvrir le capital d’Air Antilles aux autres collectivités majeures. Sans grand succès pour l’instant.
Interrogé lors de son passage à Saint-Barthélemy, l’entourage du ministre des Outre-mer n’a pas souhaité faire de commentaire.
Il n’en demeure pas moins que la présence aujourd’hui d’Air Antilles permet une vraie concurrence sur l’ensemble des lignes régionales.
Un élément non négligeable en ces temps où il est beaucoup question de lutte contre la vie chère, l’un des thèmes chers à Manuel Valls.
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.