Depuis son enfance, Eymeric Maiffredy navigue avec sa famille sur la côte Atlantique. Une passion qui ne l’a jamais quitté. À 46 ans, le marin a parcouru plus de 50 000 milles en mer sur des voiliers allant jusqu’à 60 pieds. C’est un navigateur aguerri qui a réalisé plusieurs voyages transatlantiques aux Antilles. Il…
Depuis son enfance, Eymeric Maiffredy navigue avec sa famille sur la côte Atlantique. Une passion qui ne l’a jamais quitté. À 46 ans, le marin a parcouru plus de 50 000 milles en mer sur des voiliers allant jusqu’à 60 pieds. C’est un navigateur aguerri qui a réalisé plusieurs voyages transatlantiques aux Antilles. Il est membre de l’équipe technique du skipper arcachonnais Yves Parlier. Il participe cette année à la Longue route 2024, un tour du monde en solitaire, dont il rêve depuis ses 16 ans. « Quand j’ai vu Yves Parlier faire le Vendée Globe, j’ai compris que je voulais faire ça. »
Pour son premier tour du monde, il part avec son voilier, un Ocean 440, qu’il prépare pour cette expédition. Il souhaite faire son voyage en moins de six mois. « C’est un bateau que je connais bien, je navigue dessus depuis 2012, j’ai déjà réalisé six transats dans les Antilles. » Il a fait évoluer le bateau, il aura même internet à bord pour avoir la météo et partager son voyage sur les réseaux sociaux.
En parallèle de ces expéditions, il est à l’origine du projet Save The Oceans Project. Le navigateur va à la rencontre de jeunes dans des écoles antillaises, afin de les sensibiliser sur la protection des océans. Le marin lutte contre la pollution marine, qu’il constate au cours de ces périples. « À force de naviguer, on retrouve des bouts de plastiques au milieu de l’océan, ce n’est pas normal ».
Une expérience en solitaire
Pour cette deuxième édition de La longue route, une dizaine de participants partiront depuis Lorient le 11 août. Ce tour du monde en solitaire est créé en hommage au marin et écrivain Bernard Moitissier. La longue route n’est pas une course, mais Eymeric Maiffredy compte bien arriver premier. Partir seul ne lui fait pas peur, le skipper a déjà navigué seul 42 jours, depuis les Antilles. « Parfois, on est plus seul à terre que sur la mer. Tous tes proches pensent à toi, il y a une forme d’énergie qui se crée. Tu es en phase avec les éléments, tu vois des choses magnifiques comme des dauphins ou des baleines. »
Une expérience qui ne lui fait pas peur, car il ne sera pas complètement seul. Son chat Mauss l’accompagnera lors de son périple. Habitué à la navigation, il lui tiendra compagnie : « Il vient de l’île de Grenade. Il a passé plus de temps sur l’eau que sur la terre ferme. » Lors de ces six mois de voyage, de longues journées d’introspection l’attendent, entouré de ses livres et de son fidèle compagnon.
Afin d’être prêt pour son voyage, le marin a mis en place une préparation physique, en faisant du yoga et allant à la salle de sport tous les matins. Il se prépare à manger de la nourriture lyophilisée, plus simple à stocker pendant ces longs mois d’expéditions sans voir la terre ferme.
Il est soutenu par deux sponsors, l’entreprise de textile Satab et la société BMJ. Mais le marin recherche encore des sponsors. Eymeric a aussi lancé une cagnotte de financement participatif pour améliorer ses conditions de vie sur son bateau. Il souhaite acquérir un dessalinisateur, pour transformer l’eau de mer en eau douce, nécessaire lors de ce long voyage.
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