C’est leur premier Top 10, et même le premier de Françaises depuis Tokyo, le premier résultat probant après des déceptions, notamment lors de leurs dernières sorties, où elles espéraient approcher le podium mais ne parvenaient pas à concrétiser les bonnes séances à l’entraînement.
Steyaert, 36 ans, et Picon, 38 ans ont rassemblé les pièces du puzzle dans ce championnat d’Europe ouvert à toutes les nations, et disputé depuis le 8 novembre.
Sur les 13 manches disputées, elles ont signé sept top 6 dont une victoire et quatre podiums. Sur les six dernières de ces 13 manches, courues avec les 25 meilleures au classement, soit le format olympique, elles ont signé leurs meilleurs résultats. Reste à l’avenir à gommer ou atténuer les mauvaises places : 10, 15 et surtout 18, 29 et 22e.
Formé en 2021 après les Jeux de Tokyo, le duo associe Sarah Steyaert, spécialiste du 49er FX mais qui s’était retirée après les Jeux de 2016, et Charline Picon, médaillée d’or à Rio 2016 et d’argent à Tokyo 2021, mais en planche à voile.
Changement d’entraîneur
Un pur défi pour ces amies, membres de l’équipe de France depuis 2008, face à des paires formées depuis de longues années sur ce bateau hyper technique. Après une année de lancement encourageant avec plusieurs Top 20, les Rochelaises avaient accueilli avec satisfaction la nomination d’un entraîneur dédié, le Polonais Marcin Czajkowski. Celui-ci leur a fait reprendre les gammes techniques lors d’un long stage hivernal aux Antilles, il y a presque un an.
Mais après ce retour aux fondations techniques, le lien de confiance sur la tactique, la façon de naviguer s’est rompu et les deux coéquipières se sont séparées du technicien polonais pour être entraînées, comme le groupe féminin de l’équipe de France, par Benjamin Bonnaud.
Calendrier serré
Avec cette 6e place, le duo a fait le plein de confiance. La qualification aux Jeux est presque dans la poche puisque les concurrentes françaises sont derrière elles, mais il faudra confirmer au championnat du monde de Lanzarote (4-10 mars) puis à la Semaine de Palma (29 mars – 6 avril), après quoi l’équipage sélectionné pour Paris sera désigné. Les deux athlètes, rassemblées sous le surnom Mama Team, auront encore la Semaine de Hyères en avril et le championnat d’Europe 2024 à La Grande-Motte (7-12 mai) pour grimper dans la hiérarchie. Et concrétiser le rêve ultime : une médaille à Marseille.
Du bon aussi en 49er et Nacra
Dans les deux autres séries engagées, cela a été logiquement dur pour le Rochelais Clément Péquin et Mathias Berthet, barreur remplaçant du titulaire Erwan Fischer, blessé. Ils terminent 16e alors que leurs concurrents français pour la sélection olympique, Lucas Rual et Émile Amoros (15e à Tokyo) ont frappé fort avec une victoire. En tête avant la Medal Race, qui a pu être disputée pour eux, ils ont fait le nécessaire pour conserver leur première place.
Péquin retrouvera Fischer pour les Mondiaux de Lanzarote et confirmer l’avantage pris dans la course à la sélection, avec notamment une médaille d’argent au test event de Marseille en juillet dernier. Mais Rual et Amoros ont monté d’un cran.
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