La brise s’est levée et avec elle, les voiles des chars. « Des petites tâches lumineuses qui s’égaient sur la plage », note Gérard Pouchain. L’élu local, universitaire et amateur d’Histoire, est aussi guide d’Asnelles. « C’est le thermique », pointe Camille Adamy. Elle est la chargée de communication du centre de loisirs nautiques d’Asnelles. Elle travaille sur un projet de la plus haute importance : la venue à Asnelles, en juillet 2024, des Mondiaux de char à voile. « Asnelles, c’est une grande plage sans obstacle qui découvre loin à marée basse, bercée par un vent qui permet la pratique du char à voile quasiment toute l’année. » Le centre nautique propose des séances d’initiation ou des stages à la semaine. « L’avantage du char à voile, c’est qu’on peut très vite s’amuser, explique Camille Adamy. Et il est 100 % écologique », abonde Gérard.
Îlots à marée haute, écueils à marée basse
Il n’est pas le seul attrait de la plage d’Asnelles, « familiale depuis le Second Empire, alors qu’on l’appelait Asnelles-la-Belle-Plage », précise Gérard Pouchain. Deux histoires coexistent. Sur le front de mer se devine celle de « la mode des bains de mer à la Belle Époque, et de ses villas cossues, à l’image des Tamaris et des Tourelles ». Les Parisiens la surnommaient alors la « petite Trouville ». Mais si l’on se tourne vers le large, c’est une autre histoire qu’on entend. Un 6 juin 1944, lorsque les troupes britanniques ont débarqué et, les jours suivant, acheminé depuis l’autre côté de la Manche les pièces du port artificiel d’Arromanches, baptisé Port Winston. La mer est parsemée de vestiges de pontons, qui sont autant d’îlots à marée haute et d’écueils à marée basse. On les prédit chaque année à la disparition, érodés par la mer, mais ils sont encore là. Le club nautique propose d’aller les explorer en kayak ou en paddle. « Après une journée de musée, c’est une autre façon d’appréhender l’histoire », suggère Camille Adamy.
Une autre option consiste à buller sur la plage ou se lancer dans la réalisation d’un château de sable. La plage est grande… Ou encore à aller goûter le fameux sablé d’Asnelles dans le salon de thé accolé à l’atelier de fabrication, dans le bourg d’Asnelles.
Le sablé pur beurre Isigny est une institution depuis 1904. Des toiles de Jouy aux murs, un choix de sablés de l’atelier, et surtout des pâtisseries fraîches préparées sur place, toujours autour de la pâte sablée : en fond pour les tartes aux fraises et au citron, ainsi que les flans, ou en chausson avec de la crème de marrons ou de la pâte de pruneaux à l’intérieur… À ne pas manquer.
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