« Une aventure inédite dans l’histoire » des Jeux olympiques : le navigateur français Armel Le Cléac’h a été choisi pour transporter la flamme olympique de Brest aux Antilles en juin 2024, sur son Maxi Banque Populaire XI, l’un des trimarans les plus rapides du monde.
Cela permettra aussi de mettre en lumière la « passion en France pour la course au large », s’enthousiasme le vainqueur du Vendée Globe 2016-2017 auprès de l’AFP.
Qu’est-ce que cela représente pour vous et pour la voile hauturière de transporter cette flamme ?
C’est une grande fierté, un honneur et une grande responsabilité. On va transporter la flamme sur ce grand trimaran pour une aventure inédite dans l’histoire de la flamme. Cela doit durer un peu plus d’une semaine, direction la Guadeloupe. Il s’agit d’un parcours que je connais bien et qui représente un morceau d’histoire de la voile puisqu’on le fait tous les quatre ans au moment de la Route du Rhum. Notre sport n’est pas encore aux Jeux, mais il y a une vraie passion en France pour la course au large et c’est super d’apporter une petite pierre à l’édifice olympique. Pour moi, ce sera aussi l’opportunité d’échanger avec des grands sportifs sur le bateau pendant le voyage.
Justement, que pouvez-vous nous dire sur l’équipage qui viendra avec vous ?
On sera six ou sept à bord du bateau. Avec Sébastien Josse (skipper membre du team Banque Populaire et partenaire de Le Cléac’h pour la Transat Jacques Vabre 2023, NDLR), on sera en charge du bon déroulé du périple. Et on aura quatre ou cinq équipiers qui sont en train d’être choisis par le comité d’organisation. Il s’agira d’un équipage mixte, des sportifs qui ont un lien fort avec les JO. Le seul pré-requis c’est qu’ils aient un peu le pied marin, car c’est quand même particulier de traverser l’Atlantique à 30 ou 40 nœuds (entre 55 et 75 km/h) ! La liste finale sera dévoilée dans quelques semaines. Après la Guadeloupe, nous faisons également un trajet avec la flamme vers la Martinique, une navigation d’une journée où on va embarquer des athlètes antillais. Enfin pendant les Jeux, le maxi-trimaran sera aussi présent à Marseille où se déroulent les épreuves de voile olympique.
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Un tel périple s’accompagne généralement de coups de vent et de pas mal d’embruns, comment s’assurer que la flamme ne s’éteigne pas ?
Alors d’abord on sera au tout début de l’été, une période en termes de météo qui est assez clémente. On n’aura pas de conditions tempétueuses, la période cyclonique commence véritablement au mois de juillet. Et puis on a aussi commencé à réfléchir avec l’équipe technique du bateau pour fabriquer un support capable de fixer la flamme à l’intérieur, à l’abri de l’humidité et des vents. Cela sera soit dans la coque centrale, où l’équipage se repose ou alors dans la zone de cockpit où je fais mes siestes quand je navigue en solitaire. On a un peu moins d’un an pour réussir à préparer le bateau correctement, mais je suis confiant
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