Transat Paprec, Concarneau – Saint-Barthélemy
À Saint-Barth’, la haute saison touche à sa fin. Certes, il y a toujours des dizaines de voiliers au mouillage devant le port de Gustavia et dans la baie de Colombiers mais les touristes fortunés, le plus souvent des Américains amoureux de ce petit caillou montagneux de 24 km² où le soleil est garanti toute l’année avec une température comprise entre 25 et 30°, sont déjà repartis.
Les yachts de nababs ont levé l’ancre. Dès vendredi, ils seront remplacés par des bateaux autrement moins clinquants qui viendront s’amarrer devant le Yacht Club où le village de la Transat Paprec, la première en double mixte, s’est installé.
« Les écarts sont faibles »
Des monotypes de 10 mètres, même équipés de foils, ça n’impressionne pas les locaux, habitués à voir des voiliers gigantesques lors de la St Barths Bucket Regatta en mars ou des bêtes de course des Voiles de Saint-Barth en avril. À ceci près qu’il y a un océan de différence entre une régate de trois jours autour de l’île confetti et une traversée de l’Atlantique, une vraie, avec golfe de Gascogne, cap Finisterre, alizés et sargasses au programme.
La perle des Caraïbes se mérite. Et n’a pas la même saveur quand on vient de passer plus de 18 jours, au taquet, à se battre mille après mille pour gagner le moindre nautique. C’est ce qui s’est passé depuis le départ de Concarneau le dimanche 30 avril : une régate intense, au contact, sans grandes options, qui va s’achever dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 0 h 30 et 1 h du matin, heure locale, soit six heures de plus en métropole.
« Les écarts sont faibles, il n’y a que quelques minutes entre les trois premiers. Hier (mercredi), c’était le duo Horeau – Courtois qui était donné gagnant, ce jeudi matin, c’est Berrehar – Yven qui gagne avec huit minutes d’avance », explique Francis Le Goff, directeur de course.
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63 secondes en 1994
Ce vendredi matin, on sait juste qu’une deuxième femme va inscrire son nom au palmarès de la course, 23 ans après Karine Fauconnier, première lauréate de la transat en 2000 avec Lionel Lemonchois.
Sera-ce Charlotte (Yven, en double avec Lois Berrehar), Pauline (Courtois, avec Corentin Horeau) ou Anne-Claire (Le Berre, avec Gaston Morvan) ?
« Ça va se jouer à rien », ajoute Le Goff. On se souvient qu’en 1994, le duo Jean Le Cam – Roland Jourdain s’était imposé devant Bertrand de Broc – Marc Guillemot avec… 63 secondes d’avance.
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