Le souvenir de la victoire de Loïs Berrehar et de Charlotte Yven sur la Transat Paprec est encore frais dans les esprits. Il vient rappeler l’efficience d’une filière qui a fait de l’accompagnement de jeunes talents de la course au large sa marque de fabrique. Pourtant, après une parenthèse de plus de deux mois dans le cadre de cette course océanique, le circuit Figaro, sur lequel rien n’est jamais acquis d’avance, repart de plus belle. Place désormais aux deux épreuves estivales, le Tour de Bretagne à la Voile et la Solo Guy Cotten, inscrites aussi au Championnat de France Elite de Course au Large. En double, puis en solitaire, ces deux rendez-vous vont permettre à Loïs Berrehar et Charlotte Yven de reprendre leurs bonnes habitudes au rythme de ces prochaines confrontations, dont l’intensité montera crescendo d’ici la fin août. La 54e Solitaire du Figaro sera le point d’orgue de la saison.
« Une bonne reprise en perspective »
Loïs et Charlotte sont attendus sur la 14e édition du Tour de Bretagne à la Voile, dont le départ sera donné demain, dimanche 2 juillet à Saint-Quay-Portrieux. Avec des escales à Brest, Lorient et Quiberon, aux détours de sites emblématiques de la pointe bretonne, cette biennale de la régate côtière, revient avec les ingrédients qui font son succès. Une belle occasion de se replonger dans le grand bain des confrontations sur un parcours qui ne sera pas sans évoquer, certaines transitions clés, au gré des cailloux et des courants, qui font les difficultés de la grande classique du circuit. « J’ai participé deux fois à cette épreuve, avec Corentin Horeau, puis Tom Laperche. Je n’ai de bons souvenirs de régates au contact, avec des points de passage techniques et compliqués. On revient d’une transat ; et c’est pas mal de s’y remettre en double, dans le cadre de courses côtières majoritairement à la journée. C’est une bonne transition. On aura aussi une belle étape qui va nous emmener en Angleterre avec une traversée de la Manche. C’est une belle reprise en perspective ! » explique Loïs, toujours « trop content de naviguer avec Charlotte. »
Même son de cloche chez sa complice, qui apprécie retrouver ce qui fait le sel des confrontations sportives sur le circuit Figaro. « Après une semaine aux Antilles pour préparer le bateau et le charger sur le cargo ; et un peu de vacances aussi au retour pour fêter la victoire avec la famille et les amis de mon club de voile à Terenez, c’est sympa de reprendre les chemins de la compétition » avance de son côté la Skipper Macif 2023. « D’autant que gagner une course importante, cela motive pour la suite. Cela donne confiance, et c’est toujours du bonus au regard du niveau de concurrence qui nous attend dès le Tour de Bretagne, avec 26 duos inscrits » détaille-t-elle. Soit un plateau très fourni composé de redoutables tandems, avec la présence attendue et remarquée de solides têtes d’affiche et de valeurs sûres de la course au large, à l’image de Fred Duthil, Sidney Gavignet, Thierry Chabagny, ou encore Éric Péron…
Une belle manière de renouer avec la régate au contact, après une pause d’un mois qui a permis aux deux co-skippers de vivre, à leur retour des Antilles, de beaux moments de partage avec la Macif. « La mise à l’eau du dernier IMOCA de Charlie Dalin aux couleurs de MACIF Santé Prévoyance, le week-end dernier, vient conclure une tournée des médias On a eu aussi l’honneur d’être invités à l’Assemblée Générale Macif, puis au siège, à Niort, pour raconter notre transat aux administrateurs, aux élus et aux collaborateurs de la Macif. C’est toujours sympa de partager ce qu’on fait avec des gens qui nous suivent et nous soutiennent » raconte le Skipper Macif 2022.
Un été rythmé par la compétition
« En pleine forme et reposés ! » dixit Loïs, le moral au beau fixe, même si Charlotte convient que ce n’était pas « si facile de reprendre un rythme normal, de terriens, avec des repas à heures fixes et des vraies nuits de sommeil », les deux navigateurs sont de nouveau dans les starting-blocks. Le N°10, le bateau de Charlotte, de retour de la transat, se refait une petite santé dans les mains de Jérémie Flahault, fidèle au poste de préparateur. C’est donc à bord de celui de Loïs, le N° 37, qu’ils s’apprêtent à retrouver l’ensemble de la classe Figaro. Une dernière épreuve en double, un petit tour de Bretagne, et puis viendra l’heure de se remettre au solo, chacun à la barre de son bateau… « On va essayer de bien profiter de cette nouvelle occasion de courir ensemble. Et de continuer d’appliquer la recette qui nous réussit sur un parcours sympa, avant de se projeter vraiment sur cette Solitaire du Figaro, qui reste le gros morceau » confient en cœur Loïs et Charlotte, toujours animés du même solide esprit de compétition.
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