Le festival Terre de Blues se vit de bien des manières. Alors qu’une grosse partie de l’activité se concentre sur Grand-Bourg, certains festivaliers préfèrent le calme des concerts annexes. D’autant qu’ils se déroulent à quelques encablures de leur logement.
Sur les hauteurs de Belle-Hôtesse, à Saint-Louis de Marie-Galante, la vue sur la baie du bourg est surprenante. Des catamarans, des voiliers, des bateaux à moteur, par dizaines. Ceux qui ne trouvent pas de place dans la baie, font voile vers l’Anse Canot.
Ici, le festival se vit différemment. Il est fait d’allers et retours entre les bateaux et le littoral, mais aussi d’apéros entre voisins. Le plan d’eau s’y prête parfaitement, peu profond, la mer y est plate et calme.
« Nous sommes venus avec trois catamarans, l’ambiance est vraiment sympa, on se baigne dans la baie, avec les annexes on va voir les voisins pour prendre l’apéro et le soir, on va profiter des petits concerts dans les restaurants. » décrit Lucien, un plaisancier qui vit, pour ce week-end au bord d’un catamaran.
Il n’aura jamais pris la route vers Murat. Le Terre de Blues version plaisance lui plaît beaucoup mieux. Une vie de pirate moderne entre navire et fête dans les bars. D’autres plaisanciers en revanche, viennent vraiment pour les scènes du festival.
« Nous voulions vivre ce Terre de Blues, mais impossible de trouver un logement, de plus il n’y avait pas de places dans la navette. J’ai la chance d’avoir un bateau, donc c’est quand même plus facile et j’ai trouvé une voiture. C’est comme ça que nous avons pu assister aux concerts que nous avons adoré. » détaille Frantz.
Une expérience à part
Au fil des années, les commerces et les restaurants se sont adaptés au Terre de Blues version plaisance. Les propriétaires de bars et de restaurants proposent, tous les soirs des animations voire même essaient de programmer quelques artistes de la scène Off.
« Nous connaissons bien nos clients qui apprécient manger avec cette vue et avec les pieds dans l’eau. Le soir nous leur programmons des animations musicales, d’ailleurs ce lundi soir, nous recevons Warped en guitare voix. » explique le patron du Loulouz bar.
Les affaires fonctionnent bien comme le confirmera, avec un sourire un peu gêné le propriétaire de l’établissement.
Les habitants de Saint-Louis, sont eux, un peu plus réservés vis à vis de cette soudaine affluence. S’ils comprennent que c’est un revenu dont les acteurs économiques de la ville ne peuvent pas se passer, ils s’inquiètent à voix basse de l’impact cette présence massive sur l’écosystème de la baie et du littoral. Le maire de Saint-Louis, François Navis en a eu quelques échos et comprend la problématique. D’ailleurs il s’était engagé à reprendre en main la gestion des plaisanciers dans la baie et assure travailler activement sur le dossier.
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