Après un petit parcours côtier en baie de Port-la-Forêt qui a permis aux spectateurs d’admirer les bateaux sous voile, les concurrents ont entamé leurs descentes du golfe de Gascogne. A l’approche de La Palma, les duos auront deux options : « Contourner le waypoint pour ceux qui voudraient faire une route plus nord et rester proches de l’orthodromie, ou descendre très sud en longeant les côtes y compris celles de l’Afrique et mettre ensuite le clignotant à droite pour espérer toucher un alizé plus fort et faire de la vitesse au portant », explique Francis Le Goff, Directeur de Course de la Transat Paprec.

Un plateau inédit pour un jeu très ouvert

Le plateau de la 16e édition de la Transat Paprec est aussi éclectique en termes de profils qu’homogène en termes de niveau. « Il est inédit avec l’obligation de mixité mais aussi à cause du renouvellement qui est en cours au sein de la Classe Figaro Beneteau. Cela rend les choses très intéressantes car on ne connaît pas bien la capacité de chacun des duos », observe Francis Le Goff. « Je pense que ça va être très serré cette année car les marins se sont beaucoup entraînés dans les centres et se sont bien préparés. Le fait que chaque duo se découvre va aussi contribuer à offrir plus de bagarre sur l’eau. Le groupe est homogène. Il devrait y avoir peu d’écarts sur toute la première partie de la descente du golfe de Gascogne. On aura énormément de changements de leaders tant la flotte est compacte, avec des vitesses proches », poursuit-il.

Une entame en douceur

Après un départ dans de faibles conditions de vent, le vent va se renforcer en fin d’après-midi et dans la soirée de ce dimanche sur la partie nord du golfe de Gascogne. « Le vent soufflera entre 12 et 15 nœuds, ce qui permettra aux skippers de progresser au reaching avec une vitesse proche de 10 nœuds sur la route directe vers La Corogne (Espagne). La mer sera agitée, avec une houle d’ouest de l’ordre de 1,3 m. Dans la nuit de dimanche à lundi, l’anticyclone présent sur le proche Atlantique se décalera progressivement vers le nord », indique Cyrille Duchesne, météorologue chez Météo Consult.

« Les conditions pour les deux premières journées sont plutôt intéressantes, ce qui laissera place directement au jeu de la régate et donnera aux concurrents le temps de s’amariner. Les conditions seront bonnes dans le golfe de Gascogne, puis ça se compliquera un peu en fonction des modèles. », abonde de son côté Francis Le Goff.

La mixité à l’honneur sur la Transat Paprec

Pour le groupe Paprec, Partenaire éponyme de cette Transat Paprec, ce nouveau format 100% mixte s’est imposé comme une évidence. « Des transats, il y en a beaucoup. Nous voulions que celle qui porte notre nom ait du sens. Que la Transat Paprec soit la première grande course en double mixte nous a paru être une évidence pour aider les navigatrices à acquérir de l’expérience et se faire connaître ! Onze équipages, femmes et hommes, vont s’affronter à armes égales. Braver l’Atlantique est un dépassement de soi incroyable. L’aventure au large de ces navigateurs et navigatrices nous parle car c’est aussi celle de Paprec qui se lance désormais dans l’aventure des énergies vertes sur de nouveaux territoires ! Je souhaite bon vent à l’ensemble des marins engagés sur la 16e édition de la Transat Concarneau – Saint-Barthélemy, la première sous le nom de Transat Paprec », déclare Sébastien Petithuguenin, Directeur Général du groupe Paprec.

Les onze équipages en lice sur la Transat Paprec :

Arthur Hubert et Colombe Julia (MonAtoutEnergie. fr)

Arnaud Machado et Lucie Keruel (Groupe Helios – Du Léman à l’Océan)

Guillaume Pirouelle et Sophie Faguet (Région Normandie)

Corentin Horeau et Pauline Courtois (Mutuelle Bleue)

Maël Garnier et Julia Courtois (Ageas – Ballay – Cerfrance – Baie de Saint-Brieuc)

Chloé Le Bars et Hugo Dhallenne (Région Bretagne – CMB Performance)

Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Océane)

Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper MACIF)

Camille Bertel et Pierre Leboucher (Cap Ingelec)

Edouard Golbery et Alicia de Pfyffer (Race for Science – Verder)

Basile Bourgnon et Violette Dorange (EDENRED).

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