Lorsque l’on parle de voyage aux Antilles et dans les Caraïbes on pense souvent à Cuba, la République Dominicaine, la Guadeloupe ou encore la Martinique qui attirent des millions de visiteurs chaque année. Plus accessoirement quelques autres destinations. Mais rarement par contre à Sainte Lucie, sauf il est vrai pour ce qui est des anglo-saxons qui ont adopté la destination depuis longtemps.

Pourtant, cette île qui n’est qu’à quelques kilomètres à peine de la Martinique et accessible d’ailleurs en ferries depuis celle-ci mérite que l’on s’y intéresse.

Où est située Sainte-Lucie ?

À quelques kilomètres au sud de la Martinique, cette ancienne terre britannique toujours membre du Commonwealth fait partie des Îles du Vent dans les Petites Antilles. Administrativement, c’est aussi un des neuf membres de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale dont le siège est justement à Castries, la capitale de Sainte‑Lucie.

D’origine volcanique, l’île offre de magnifiques paysages montagneux, une forêt luxuriante et des plages de sable fin parmi les plus appréciées des Caraïbes. De fait, Sainte‑Lucie attire sont lot de visiteurs, essentiellement anglo‑saxons ou croisiéristes, et le tourisme y représente l’activité économique majeure au point de contribuer presque à la moitié des richesses du pays.

Quelles formalités prévoir ?

C’est on ne peut plus simple pour se rendre à Sainte-Lucie. Dans le cadre d’un voyage à but touristique, pour les Français et nombre d’autres nationalités, un passeport valide est simplement nécessaire pour tout séjour de moins de 42 jours sur place.

Quel tourisme à Sainte-Lucie ?

Au niveau infrastructures touristiques, la plupart des choses sont regroupées dans la partie nord de l’île, du côté de la capitale et de Rodney Bay.
C’est là que se trouvent en effet les (grands) hôtels, les marinas, l’animation et surtout le port pour les nombreux paquebots de croisière qui font escale. À l’opposé, le sud est plus sauvage, plus tourné vers la culture créole locale, avec les activités qui vont avec, et dispose de moins d’infrastructures même si régulièrement de grands projets touristiques prévoient la « bétonisation » de cette partie de la côte.

De façon générale, Sainte‑Lucie vise avant tout un tourisme haut de gamme, plutôt américanisé, avec les prestations et tarifs qui vont avec. D’une année sur l’autre l’île accueille ainsi autour de 400 000 visiteurs parmi lesquels à peine quelques milliers de Français, dont une majorité originaires de la Martinique voisine.

Sainte-Lucie, les croisières et la plaisance

Les Caraïbes sont la première zone au monde pour les croisières et chaque île ou presque est au programme de nombreux prestataires, à commencer par Sainte‑Lucie avec le port de Castries qui est quasiment un incontournable en la matière. On trouvera donc du choix avec des offres, le plus souvent d’une durée de 7 à 10 jours de croisiéristes américains, permettant une escale sur place.

De la même façon, Sainte‑Lucie attire pas mal de plaisanciers, surtout de novembre à mai, en provenance d’Europe ou d’Amérique du Nord mais aussi et surtout du reste des Antilles. Elle possède plusieurs marinas dont la principale est située au nord, à Rodney Bay.
Au vu de cet engouement, les excursions à la voile sur un ou deux jours entre la Martinique et Sainte‑Lucie sont devenues un classique de la plaisance dans la région.

Cinq sites à ne pas manquer à Sainte-Lucie

Castrie
Castries c’est d’abord une escale pour les paquebots. La capitale de l’île est en effet un des ports les plus importants de la région. Un port qui est d’ailleurs l’un des attraits de la ville avec en plus la cathédrale, quelques maisons coloniales, un vieux fort, une zone hors taxes appréciée des visiteurs et des plages proches de la ville comme celle de Vigie Beach.

Choiseul
Sur la côte sud‑ouest de Sainte-Lucie, l’endroit abrite de belles plages avec des possibilités de plongée, une ancienne plantation et des sentiers de randonnées dans la forêt à faire pour découvrir des cascades.

Gros Islet
À l’extrême nord de Sainte-Lucie, la seconde ville du pays doit son expansion à ses magnifiques étendues de sable fin et au développement de nombre de complexes hôteliers sur son territoire autour de Rodney Bay qui, elle, est devenue LA station balnéaire de l’île avec tous les aménagements, services et animations qui vont avec. Juste à côté, l’Île Pigeon abrite plusieurs vieux forts du XVIII^e siècle qui méritent une petite visite.

Pitons de Sainte-Lucie
Très photogénique, il s’agit d’un ensemble de deux aiguilles volcaniques au sud de Soufrière classées au patrimoine mondial de l’Unesco : Petit Piton (743 mètres) et surtout Gros Piton (772 mètres) dont on peut effectuer l’ascension si on veut.

Soufrière
Cette bourgade de pêcheurs est l’ancienne capitale de l’île. Assez touristique, on y vient pour son jardin botanique, sa cascade (Diamond Falls), ses fumerolles volcaniques, mais aussi pour ses environs avec les « Pitons de Sainte-Lucie » tout proches, quelques anciennes plantations, de belles plages comme celle d’Anse Chastanet connue pour son sable noir et ses possibilités de plongée. Et puis il y a aussi toutes ces opportunités de randonnées en forêt qui permettent de découvrir de beaux paysages et panoramas.

Pour se faire comprendre

Même si l’anglais est la langue officielle du pays, le créole reste utilisé par environ 80% de la population; celui‑ci étant un mélange de dialectes français et de langues africaines.
Reste que, sans être forcément toujours parlé par les gens, le français demeure quant à lui assez compris sur l’île. Ce qui fait que l’on n’aura pas trop de difficultés à se faire comprendre si on ne parle pas anglais.

Quand aller à Sainte Lucie ?

Sainte‑Lucie possède un climat relativement doux et la chaleur n’y est jamais excessive avec des températures diurnes à l’année comprises entre 27 et 30°C et nocturnes entre 20 et 23°C. De plus les (vents) alizés rendent l’atmosphère plus agréable.

L’île connait deux saisons marquées avec des petites périodes « intermédiaires ».
La saison sèche va de janvier à mai. C’est la période la plus agréable de visite avec du beau temps et juste quelques averses occasionnelles. À l’opposé la saison humide se traduit par une chaleur lourde lorsque ne soufflent pas les alizés et surtout de nombreuses pluies en après‑midi. C’est ce moment, de juin à novembre, qui est le moins propice à la visite surtout qu’en plus c’est aussi la saison des cyclones qui peuvent toucher l’île surtout entre août et octobre.

> Infos : www.stlucia.org

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