Suite à la première affaire Crémer en février 2023, la Banque Populaire avait décidé de renoncer au Vendée Globe 2024 – 2025. Cette affaire avait terni l’image de la banque, sponsor de la voile française depuis plus de 30 ans. Le groupe bancaire avait alors concentré sa communication sur l’Ultime d’Armel Le Cléac’h, notamment pour transporter la flamme olympique de Brest aux Antilles avec un équipage très « people ».
Un Imoca neuf
Absente de la 10e édition du Vendée Globe, la Banque Populaire, victorieuse de la 8e édition avec Armel Le Cléac’h en 2016-2017, a décidé de revenir sur le tour du monde en solitaire et sans escale. Forcément, avec l’envie de briller à nouveau et de rejoindre les deux sponsors vainqueurs de l’épreuve à deux reprises, PRB et Macif.
D’après nos sources, le Team Banque Populaire, basée à Lorient La Base, a décidé de lancer la construction d’un Imoca neuf, un plan Antoine Koch. Le monocoque sera construit chez CDK Technologie, à Lorient ou à Port-La-Forêt. D’autres skippers, tels Sam Goodchild, Thomas Ruyant et Boris Herrmann, ont également choisi de faire confiance à ce coureur-architecte.
Première transat à l’âge de 9 ans
Pour le choix du skipper, Banque Populaire avait retenu plusieurs noms. Dont celui de Corentin Horeau. Ce dernier était en pole position après sa victoire dans la Solitaire du Figaro 2023 sous les couleurs de Banque Populaire. Pourtant, c’est Loïs Berrehar, deuxième de la Solitaire du Figaro Paprec 2024 derrière l’Irlandais Tom Dolan et vainqueur de la Transat Paprec 2023 en double avec Charlotte Yven, qui a été retenu.
S’il a déjà navigué un peu en Imoca, Berrehar a surtout fait ses classes sur le circuit Figaro, notamment avec les filières Bretagne CMB et Macif. Dans cette classe, on retient une victoire sur la Solo Guy Cotten 2024 et une 2e place au championnat de France Élite Course au Large la même année.
S’il est né à Tours en 1993, Loïs Berrehar a grandi dans une famille tournée vers la mer et le large. Après avoir débuté en Optimist, il traverse l’Atlantique pour la première fois avec ses parents à l’âge de 9 ans. Un premier déclic avant de toucher à plusieurs supports : Tornado, F18, Class40, Imoca.
À 32 ans, Berrehar, vainqueur de deux des trois étapes de la dernière édition de la Solitaire du Figaro Paprec, intègre donc l’une des plus grandes écuries de la course au large française. Une belle récompense pour ce skipper talentueux qui a commencé sa carrière par un stage au sein de l’écurie Sodebo de Thomas Coville. À l’horizon, il y a bien entendu le
Vendée Globe
2028 et, qui sait, la barre de l’Ultime. En effet, Armel Le Cléac’h (47 ans) n’a jamais caché qu’il avait un dernier gros objectif dans le viseur : gagner la Route du Rhum 2026.
La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.