A l’aise dans les vents légers, Charline Picon et Sarah Steyaert ont vécu un début de compétition idéal en terminant chacune des trois régates du jour à la deuxième place. Au classement général, elles sont également deuxièmes alors qu’il reste trois journées de séries préliminaires à disputer avant la « Medal Race ».

« On peut toujours faire 1/1/1, donc on peut faire encore mieux demain, mais c’est une super journée. Il reste encore quatre jours, la route est longue mais on savoure« , a déclaré Sarah Steyaert après les régates.  « On aurait signé pour commencer comme ça. Cette journée est cochée, on sait qu’il y aura des moments plus compliqués. Il faut savourer quand ça va bien mais l’objectif c’est d’être proche du podium ou sur le podium jusqu’au bout« , a de son côté déclaré Picon.

Vice-championnes d’Europe en mai, Picon et Steyaert ont abordé ces JO en position d’outsiders, leur association étant sur le papier « un pari dingue », comme elles le disent elles-mêmes. Picon vient de la planche à voile, où elle a décroché deux médailles olympiques, en or à Rio en 2016 et en argent à Tokyo en 2021. Considérant que le nouveau support olympique en planche, l’IQFoil, ne lui convenait pas, elle a décidé de tenter l’aventure en 49er. Et pour faire équipe sur ce dériveur très instable, elle a choisi Steyaert, qui avait arrêté sa carrière sportive en 2016. Toutes les deux mères de famille, elles se sont donné le surnom de « Mama Team ».

Chez les hommes, Erwan Fischer et Clément Péquin, sacrés champions du monde de 49er en mars, ont terminé la première journée à la 6e place du classement, après avoir fini 7e, 16e et 2e des trois régates programmées. « Ça a été une longue journée. On finit sur une très bonne manche de 2 qui rattrape un peu celle d’avant. Tout est ouvert, c’est encore long. On n’est pas derniers, on n’est pas premiers non plus, mais on est aux avant-postes« , a résumé Fischer. En IQFoil (planche à voile à foil), les régates du jour ont été annulées, faute de vent.