Naviguer à la voile, c’est le plaisir de naviguer sur un voilier élégant sur l’eau et équilibré à la barre. mais parfois, à vouloir bien faire, nous faisons des erreurs. Voici 4 erreurs qui peuvent vous faire perdre des noeuds ou du confort en navigation.
Naviguer à la voile, en croisière, nécessite que le voilier marche bien et soit confortable. Avoir un voilier bien réglé n’est pas réservé aux passionnés de vitesse, aux régatiers acharnés. Un voilier bien réglé est aussi indispensable en croisière. Le réglage des voiles et la barre ont leur importance pour arriver au port en forme. En effet, un voilier bien réglé va avoir une incidence directe sur le confort en navigation, sur l’équilibre du bateau, l’équilibre de la barre. Passer une journée de navigation peut être fatiguant, surtout dans certaines conditions météo. Il est donc important d’avoir un voilier bien réglée pour bien naviguer à la voile et économiser ses forces.
Nous allons voir, ci dessous, les quelques erreurs fréquentes qui, résolues, permettent de gagner en confort lors des navigations.
Porter trop de toile quand le vent monte.
Il est parfois compliqué de savoir à quel moment il faut prendre un ris ou enrouler le génois. Cela dépend des conditions météos, du bateau, de son comportement, mais aussi de l’équipage. Le patron du bord doit toujours s’adapter aux capacités et à l’expérience de son équipage. Réduire la voilure peut vite devenir une manœuvre délicate. Quand les conditions de vent et de mer deviennent plus difficiles, garder toute la toile peut vite devenir inconfortable. Le bateau va partir au lof et la barre devenir dur. La situation va vite devenir inconfortable pour le bateau et l’équipage. De plus, dans ce cas, le bateau va perdre en vitesse et en cap.
Dans ces situations, le voilier surtoilé devient dangereux. En croisière, un voilier sera toujours plus rapide et conservera un meilleur cap sous-toilé que sur-toilé.
Il faut retenir que naviguer à la voile, c’est toujours anticiper. Anticiper la météo, anticiper les manœuvres, la route. Donc, en croisière, anticiper une prise de ris ou des tours dans un foc ne sera que bénéfique pour la borne marche de ce dernier. Le bateau reprendra sa gîte et la barre sera plus douce, ne se mettra plus en travers. Que des éléments qui permettront de gagner en vitesse et en cap. Le confort de l’équipage s’en trouvera amélioré. Et rappelons nous qu’un équipage qui n’est plus dans le confort va fatiguer plus vite, s’énerver plus vite et peut entrainer des moments de stress.
Avoir des voiles trop bordées par petit temps.
Le skipper débutant a toujours tendance à trop border ses voiles. Même si l’impression de vitesse est là, le bateau gîte et donne une impression de vitesse, ce n’est pas le cas. Car une voile trop bordée, si le bateau gite, signifie que vous remontez au vent. mais est ce la route souhaitée?
La règle à retenir, quand on navigue à la voile, est que les voiles doivent être réglées à la limite du faseyement. En croisière, cette règle fonctionne bien. Elle est la seule à retenir. Donc bordez les voiles et choquez jusqu’au moment ou la voile faseye. De là, vous pourrez affiner le réglage de la voile. Pensez à installer des penons sur le génois, ils vont permettront de mieux régler ce dernier. Des penons accrochés aux haubans peuvent aussi être très pratiques pour observer le vent. Ils évitent e lever la tête vers la girouette. A moins que vous n’ayez une girouette avec répétiteur au cockpot ou au pied de mât.
Avoir une grand voile trop creuse ou plate.
Sur les voiliers les plus récents, la grand voile a pris de l’importance en gagnant en volume par rapport au génois. Dans les années 80, on parlait, au contraire, du génois à fort recouvrement. Plus une voile est creuse, plus elle est puissante. Cependant, attention, cela ne signifie pas forcément qu’elle est plus efficace.
Quand le vent monte, avant de prendre un ris, il est donc possible de réduire la puissance de la voile en l’aplatissant. Pour cela, il faut agir sur la drisse et le guindant. La manœuvre consiste à étarquer la drisse de grand voile et le guindant afin de tendre la voile et l’aplatir. Pensez à utiliser des penons pour régler vos voiles. Que cela soit pour le génois ou la grand voile.
Chariots, barre d’écoute et hale bas.
Pensez vous à modifier le point de tire de l’écoute de génois ? Celui ci à son importance sur la forme du génois, son creux et son ouverture dans les hauteurs. Mal réglé, celui ci entraînera une baisse de performance de la voile d’avant. Le cas arrive souvent après avoir pris des tours dans le génois sans toucher au chariot. Retenez que l’écoute doit passer par la bissectrice de la voile. Le chariot sera donc reculé par vent établi et avancer par petit temps.
Le hale-bas de bôme permet d’ouvrir ou fermer la grand voile dans les hauteurs. Il libère donc du vent et permet de perdre en puissance pour résumer. Retenez que par vent établi, il faut le choquer.
Pour résumer, naviguer à la voile est question d’anticipation et de compréhension de son environnement. La bonne marche d’un voilier est un équilibre. Plus un bateau sera équilibré et plus il gagnera en puissance, en vitesse et en cap. Et l’équipage gagnera en confort, donc la croisière en tranquilité. Dans le même temps, c’est à vos voiles que vous faites du bien ainsi qu’au gréement.
Et vous que rajouteriez vous comme conseils, pour bien naviguer à la voile?
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